L'adultère virtuel est un fléau de plus en plus présent au sein de notre société
Les salons de discussion en ligne, Facebook, Twitter et d'autres formes de médias sociaux ont permis aux individus de nouer des liens virtuels qui, selon certains, constituent des motifs de divorce. En 1996, un homme a demandé le divorce pour adultère après avoir découvert que sa femme entretenait une liaison "virtuelle" avec un homme par l'intermédiaire de salons de discutions en ligne. Bien que la femme n'ait jamais rencontré son cyber-amant en personne, la relation a commencé à prendre le dessus sur leur vie et elle a commencé à négliger son travail, sa famille et son mariage. En France, mais aussi aux États-Unis, les tribunaux ont refusé de considérer que les relations virtuelles atteignent le niveau d'intimité nécessaire à l'adultère. L'adultère est défini comme une activité sexuelle intime en dehors du mariage. Cependant, l'infidélité virtuelle est devenue une question de plus en plus importante en droit de la famille
Des sites web, proposent même de réaliser une rencontre adultère après avoir discuter en ligne.
L'infidélité virtuelle peut éventuellement conduire une partie à passer à l'acte. Si un conjoint se déplace pour rencontrer en personne un partenaire en ligne, les tribunaux peuvent déduire l'adultère sans grande difficulté. Les tribunaux ont pris en considération le temps excessif passé en ligne par les parents sur des sites de jeux interactifs pour déterminer la garde des enfants. Lorsque les parents ne fournissent pas un soutien et des soins adéquats à leurs enfants en raison du temps exorbitant qu'ils passent en ligne, les tribunaux en déduisent qu'ils ont renoncé à leurs responsabilités parentales. Les tribunaux peuvent éventuellement considérer l'infidélité virtuelle comme une renonciation aux devoirs parentaux dans le cadre d'une procédure de divorce accordant au conjoint qui n'a pas participé à l'infidélité virtuelle la garde complète des enfants.
Bien que les tribunaux aient statué que l'infidélité virtuelle ne constitue pas un motif de divorce, elle peut satisfaire à d'autres exigences, comme la négligence ou l'abandon. Le conjoint qui entretient une relation virtuelle abandonne la relation conjugale et la famille lorsqu'il consacre de longues périodes de temps à cette relation. De nombreux tribunaux sont prêts à accepter qu'une activité sexuelle dont il n'est pas prouvé qu'elle atteint le niveau de l'acte sexuel puisse néanmoins constituer un adultère légal. Certains tribunaux désapprouvent même les liaisons affectives, qui sont presque analogues à l'adultère virtuel.
Bien que l'infidélité virtuelle puisse ne jamais impliquer de contact physique, les tribunaux peuvent décider que ces relations virtuelles qui conduisent à la dégradation de la relation conjugale constituent un motif de divorce. L'infidélité en ligne peut être qualifiée d'adultère lorsque le comportement est un facteur substantiel dans la rupture du mariage. Les tribunaux peuvent élargir la définition de l'adultère pour y inclure l'infidélité virtuelle comme facteur permettant de déterminer si un divorce doit être prononcé. La loi est en retard sur le rythme de la technologie et l'évolution des opinions sur le mariage et l'infidélité. Il est peut-être temps d'élargir la loi sur l'adultère pour y inclure l'infidélité virtuelle, afin de soulager les victimes.
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